Le Made in France, LA solution écologique
Savez-vous vraiment ce qu’est l’Empreinte Carbone ?
L’Empreinte Carbone, c’est une formule pour décrire les émissions de gaz à effet de serre qu’une personne, une entreprise ou, plus largement, une activité peut générer et donc polluer.
Le principe est simple : la Terre est entourée d’atmosphère qui opère comme une bulle autour de la planète et la protège. S’il n’y avait pas cette atmosphère, il ferait -50° sur Terre, ce qui ne permettrait pas la vie !
Il est donc vital pour toute l’humanité de préserver cette atmosphère.
Or, en émettant des gaz à effet de serre, les activités humaines créent de la chaleur qui montent dans l’air et se trouve retenue par la bulle d’atmosphère. Ainsi elle réchauffe tout ce qui se trouve en dessous, c’est à dire, notre climat !
Et c’est ainsi qu’il se dégrade, et que l’on commence à parler de réchauffement et de dérèglement climatique, engendrant de nombreuses conséquences néfastes à notre vie, voire notre survie.
Chaque activité qui émet de la chaleur, de la pollution, est exprimée en kilo d’émission de CO2 (Dioxyde de Carbone, gaz toxique qui a une durée de vie de 100 ans dans l’atmosphère), c’est pourquoi on appelle cela l’Empreinte Carbone.
En ce début d’année 2021, l’UIT (Union des Industries Textiles) a sorti les résultats d’une étude sur l’Empreinte Carbone du secteur Textile en France. Nous vous proposons de vous en parler maintenant, car cette étude révèle qu’il existe des solutions à notre portée !
Si vous voulez plus d’informations et lire le rapport complet de l’étude, c’est ici :
https://www.textile.fr/fabriquer-en-france-pour-reduire-l-empreinte-carbone-textile
Tout d’abord, quelle est la situation actuelle ?
Malheureusement, elle n’est pas glorieuse !
Notre mode de fonctionnement, en tant que consommateur, a incité l’industrie textile à se tourner vers toujours plus de nouveautés, toujours plus de production, toujours plus loin pour améliorer les marges qui amortissent les couts de développement lointain, en grandes quantités. Et tout cela sans se soucier du cout écologique de la fabrication, du transport et du stockage que ces importations massives peuvent représenter.
Ainsi, en 2019, il a été établi que chaque kilo de textile produit dans le monde émet actuellement l’équivalent de 54kg de CO2.
C’est très facile à comprendre : dîtes-vous qu’à chaque kilo de vêtement que vous portez, ce serait comme si vous en portiez 54 !
Vous imaginez maintenant le surpoids qu’on génère !
Le Ministère de la Transition Ecologique indique qu’en 2019, le secteur textile français (comprenant l’industrie globale de l’habillement et du linge de maison) était le 5ème secteur le plus polluant en terme d’émissions de gaz à effet de serre, derrière l’automobile, l’industrie pharmaceutique et la chimie entre autres. Mais surtout, le secteur textile alourdit son Empreinte Carbone à cause de ses importations, qui représentent 95,7% du textile vendu en France.
Vous imaginez cela ? Seuls 4,3% du textile vendu en 2019 provenaient de production française !
En terme de CO2, cela représente une Empreinte Carbone totale pour le secteur Textile français de près de 30 millions de tonnes en 2019, dont seulement 80.000 tonnes proviennent de la production française.
C’est à dire qu’en 2019, les productions de textile français représentent seulement 0,3% du CO2 émis par l’ensemble du secteur ! Ça mérite un grand bravo pour la production française. On aurait bien envie de miser davantage sur la France, non ?
Pour simplifier, l’étude indique que chaque français achète l’équivalent de 8kg de textile par an, ce qui génère 442kg de CO2 par habitant et par an. C’est trop ! Si nous n’achetions que des produits textiles produits en France, cette émission de CO2 serait déjà réduite de moitié !
Vous la voyez la solution à l’horizon ? 🙂
Que devrions-nous chercher à améliorer ?
Lors des Accords de Paris en 2015, la France s’est engagée à diviser son Empreinte Carbone par 6 d’ici 2050. C’est à dire que nous avons 30 ans pour améliorer notre copie, et pour cela, tous les sommets COP sont des rendez-vous essentiels qui échelonnent nos progrès et permettent de voir si nous suivons bien notre calendrier.
L’étude de l’UIT indique que les émissions de GES (gaz à effet de serre) se répartissent sur plusieurs étapes du cycle de vie d’un article textile. Il y a donc plusieurs domaines à améliorer simultanément.
L’UIT les segmente ainsi :
– la transformation des fibres et fils – le tricotage et tissage
– l’ennoblissement
– la confection
auxquels on peut ajouter les domaines suivants :
– le mix énergétique (c’est la manière dont le pays de fabrication produit son électricité) – l’ecoconception
– la distribution et le transport
– les invendus & la fin de vie des produits
Qu’observe-t-on comme changement possible et significatif ?
Pour respecter notre engagement, le levier le plus fort c’est … le MADE IN FRANCE !
En effet, l’étude de l’UIT met en lumière le fait que ramener l’ensemble de la chaîne de fabrication des produits textiles en France (de la transformation des fibres jusqu’à la confection) réduirait de 50% notre Empreinte Carbone totale !
Et ce n’est pas tout. Plus nous ramenons la production textile sur le territoire français, plus nous observons des effets bénéfiques conséquents :
– réindustrialiser notre territoire et reprendre possession de nos savoir-faire
– créer des emplois
– créer de la richesse localement
– réduire les invendus (car, étant plus réactifs, nous produisons mieux et au plus près du besoin des consommateurs)
Pour ce qui concerne la création d’emplois, c’est colossal ! L’UIT évalue à 4000 emplois créés pour chaque 1% de production textile ramené en France.
Vous souvenez-vous du montant du textile importé en 2019 ? C’est 95,7% !
Donc cela signifie que si nous ramenons déjà ce chiffre à 50% et réussissons à réduire nos importations textiles de moitié, cela représenterait près de 200.000 emplois créés sur le territoire français. C’est l’équivalent de la ville de Rennes.
Pour nous qui sommes installés sur Epinal et sur le Dorat, c’est l’équivalent de 6 villes grandes comme Epinal ou 120 villes comme Le Dorat ! Vous imaginez l’impact ?
Parfois les chiffres sont tellement énormes qu’ils ne nous parlent plus, mais quand on les remet à l’échelle de ce qu’on connait, tout à coup, tout devient limpide.
Quelles solutions concrètes s’offrent à nous, en tant que consommateurs ?
1. SOLUTION N°1 : miser à fond sur le MADE IN FRANCE
Allande a compris cela depuis longtemps et n’a jamais délocalisé le moindre centimètre de lingerie fine depuis sa création en 1984. Cet engagement a été récompensé du label ENTREPRISE DU PATRIMOINE VIVANT.
Nos conseillères en sont fières, mais nos clientes n’ont simplement pas conscience qu’en étant fidèles à Allande depuis tant d’années, elles observent une attitude écologique irréprochable ! Nous tenons ici à les éclairer et à les en remercier.
Mais cela peut ne pas suffire pour atteindre notre objectif de 2050, et nos efforts doivent également poursuivre les pistes suivantes : Par exemple :
2. SOLUTION N°2 : avantager le commerce propre
Réduire l’impact de la distribution et du transport sont deux points grandement améliorés par le mode de fonctionnement de l’entreprise Allande, en comparaison d’un mode de distribution classique, en boutique.
En réduisant le nombre d’intermédiaires, et en distribuant ses produits directement du producteur au consommateur, Allande réduit, rien que sur le transport, de 10 à 15% l’Empreinte Carbone par rapport à une enseigne dite classique qui produit en Chine et vend en boutiques ou en grandes surfaces.
3. SOLUTION N°3 : favoriser les produits éco-conçus
Autant que possible, pour encourager les entreprises à innover et créer toujours plus de matières écoresponsables locales, nous devons nous sensibiliser aux nouvelles matières (viscose, modal, lyocell, bambou), ainsi qu’au retour des matières dites naturelles et françaises (lin, chanvre, laine).
Allande est transparent sur ses méthodes. Retrouvez toutes nos explications sur les matières naturelles, cellulosiques et synthétiques, dans notre article GUIDE DES MATIERES dans le blog : https://www.lesdessousdecatherine.com/culture-mode/guide-des-matieres-allande-tanais/
4. SOLUTION N°4 : profiter des invendus
L’étude de l’UIT valorise la production française en indiquant qu’elle permet de mieux fonctionner en circuit court. Plus besoin pour l’entreprise de commander longtemps à l’avance des quantités astronomiques de produits à bas prix qui finiront, pour partie, stockés car invendus.
Avec la production locale, la réactivité permet aux entreprises de s’adapter à la demande quasiment en temps réel (on parle de production Just-in-Time) et de ne produire que le juste nécessaire.
L’ajustement de la bonne production et la réduction des stocks par la limitation des invendus est un point clef des avantages du Made in France, car elle permet de réduire de 25% l’Empreinte Carbone totale, ce qui est énorme !
Cela, Allande l’a compris depuis longtemps et propose, deux fois par an, des réductions sur des articles des saisons précédentes, afin de réduire ses invendus et limiter encore son Empreinte Carbone.
C’est à dire qu’en achetant des articles en promotions en janvier-février et en juillet-aout, vous vous faîtes plaisir à prix réduits, en participant activement à limiter les émissions de CO2 du secteur textile en France.
5. SOLUTION N°5 : améliorer la fin de vie des produits
Le dernier stade que l’article textile atteint, c’est la manière dont il finit sa vie.
Quel que soit le pays de production, le problème de la fin de vie des produits textiles représente environ 5% des émissions de GES des entreprises françaises. Ce n’est donc pas anecdotique.
Le recyclage et le seconde main sont deux axes qui sont amenés à se développer dans le futur.
Depuis déjà de nombreuses années, Allande participe au financement de la transition vers l’économie circulaire du secteur textile, en coopérant avec l’éco-organisme REFASHION qui collecte, répare, réutilise, recycle, réinvente la fin de vie des articles textiles.
Pour une action citoyenne, apportez les vêtements que vous ne portez plus dans un des 46.000 points de collecte en France.
Trouvez le vôtre sur cette carte : https://refashion.fr/citoyen/fr/je-dépose
Il y en a forcément un près de chez vous !
Pour finir, l’étude de l’UIT propose des moyens d’action et de mesure pour limiter au maximum son Empreinte Carbone, que ce soit à l’échelle individuelle ou industrielle.
L’organisme propose ainsi de mettre en place deux outils principaux :
- une étiquette de traçabilité : pour renseigner le consommateur sur les 4 étapes de fabrication d’un produit textile : la transformation des fibres et fils, le tricotage et tissage, l’ennoblissement et la confection.
- un baromètre carbone annuel : pour mesurer l’Empreinte Carbone de toute la filière textile française et mesurer, années après années, l’amélioration de ce score.
Que pensez-vous de tout cela ?
Ce sujet vous intéresse-t-il, vous inquiète ?
Voulez-vous vous sentir mieux renseignés et plus impliqués ?
Voulez-vous vous sentir plus actifs dans le changement de nos modes de fonctionnement et consommation,
tout du long de la vie d’un article textile ?
Etes vous convaincus par l’utilité des deux outils proposés par l’UIT ?
Parmi les 5 solutions proposées,
quelle est celle qui vous semble la plus facile à mettre en oeuvre dès aujourd’hui ?
Laissez-nous un commentaire, votre avis nous intéresse !